« Le mode de vie et les conditions climatiques font en sorte que la grande majorité des Québécois passent en moyenne 90 % de leur temps à l’intérieur. Une bonne qualité de l’air à l’intérieur des habitations est donc un facteur essentiel à la santé. »1
– Institut national de santé publique du Québec
Dans un monde en constante évolution, la qualité de l’air intérieur et la gestion des risques d’infection dans l’environnement intérieur sont devenues des préoccupations cruciales pour assurer la santé et le bien-être des individus, en particulier dans les environnements de travail. Notre ligne d’affaires Sciences du bâtiment, qui comporte son propre laboratoire de microbiologie et qui accompagne régulièrement des clients pour la gestion de contamination, présente ici de précieuses informations pour vous aider à mieux contrôler les risques d’infection.
Les principaux contaminants microbiologiques
Nous respirons un air composé de particules inertes et de divers microorganismes tels que bactéries, levures, moisissures et virus. Ces particules microscopiques peuvent rester en suspension dans l’air et avoir un impact sur le confort ou la transmission d’agents infectieux. Les virus, bien que de taille minuscule, ne peuvent se multiplier que dans un hôte humain ou animal, soulignant l’importance des occupants comme source émettrice. Pour ce qui est des moisissures, bactéries et levures, ces microorganismes peuvent croître sur les divers matériaux qui constituent un bâtiment.
Gestion des virus, bactéries et moisissures
Bien que la ventilation puisse jouer un rôle important en diluant les divers contaminants présents dans l’air d’un bâtiment, la connaissance et le contrôle des sources d’émission permettent de mieux contrôler la qualité de l’air intérieur.
La gestion des moisissures repose essentiellement sur la gestion de l’humidité, soulignant l’importance des inspections visuelles régulières et l’élimination rapide des fuites ou infiltrations d’eau. Tout matériau affecté doit être éliminé ou décontaminé.
Bien que de l’humidité excessive puisse aussi favoriser la croissance de bactéries sur des matériaux, les occupants demeurent la principale source des bactéries retrouvées dans l’air. Des concentrations élevées de bactéries peuvent indiquer des problèmes tels que surpopulation, ventilation inadéquate, eau stagnante ou entretien insuffisant.
Les virus sont apportés et propagés par des occupants infectés. Bien que la ventilation et le nettoyage puissent réduire la présence de virus sur des surfaces, il convient de mentionner que les virus ont une durée de survie très limitée une fois à l’extérieur de l’hôte.
Méthodes de prévention des infections
La prévention des infections dans les espaces intérieurs repose sur un ensemble de mesures efficaces. Les méthodes de préventions les plus influentes sont : la limitation des contacts, la distanciation physique, l’hygiène des mains et l’étiquette respiratoire. Le télétravail pour les individus symptomatiques complète ces mesures de base.
On recommande d’augmenter l’apport en air frais, de porter des masques et de nettoyer régulièrement l’environnement pour renforcer la protection.
Importance de la distanciation et du lavage des mains
Dans des environnements où les contacts avec des surfaces partagées sont inévitables, le lavage fréquent des mains joue un rôle vital dans la limitation de la propagation des infections.
De plus, comme le risque d’infection diminue grandement dès qu’on se retrouve à plus de
2 mètres d’une personne infectée, la distanciation physique joue un rôle important.
Ventilation : Votre alliée pour un air intérieur de qualité
Un apport d’air frais adéquat est essentiel pour limiter l’accumulation de particules allergènes ou potentiellement infectieuses. La surveillance des taux de dioxyde de carbone peut être un indicateur fiable de l’efficacité de la ventilation. Les systèmes de filtration et les purificateurs d’air peuvent aussi contribuer à améliorer la qualité de l’air intérieur, mais ils ont une capacité limitée pour prévenir la transmission entre individus.
Conclusion
La compréhension des contaminants microbiologiques et des méthodes de prévention est la clé pour créer des espaces de travail sains et durables, favorisant la productivité et le bien-être des travailleurs.
Pour prévenir les infections, une approche combinant la distanciation physique, l’hygiène des mains, une ventilation adéquate, et d’autres mesures préventives, est essentielle pour assurer un environnement de travail sécuritaire.
Pour effectuer un audit approfondi de vos environnements de travail, il est recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés, comme ceux de Nvira, qui pourront réaliser une expertise complète et personnalisée. En effet, nos experts pourront évaluer les risques spécifiques, proposer des solutions adaptées et assurer une mise en œuvre efficace des mesures de prévention, contribuant ainsi à instaurer un environnement de travail optimal pour tous.